scène 21
INT.BATIMENT MIB-SALLE DES ENTRETIENS-PLUS TARD-JOUR
Les recrues travaillent sur les tests écrits. Il s’agit d’un épais document-raisonnement, culture générale, diagrammes. Les recrues sont déchaînées et inscrivent les réponses à toute allure.
Ils occupent toujours leur siège en forme d’oeuf et n’ont pas de bureau; ils doivent écrire sur leurs genoux ou leurs cuissses.
Edwards souffre visiblement. Il écrit deux mots en guise de réponse, puis les efface. Le manque de surface plane le rend fou; son stylo traverse la feuille.
Il lève les yeux. Un table qui ne sert à rien est posée sur le sol carrelé. Edwards se lève, marche jusqu’à la table, s’en empare...
...et la traîne dans un grincement épouvantable jusqu’à son siège. Tout le monde fait la grimace en entendant un bruit aussi atroce.
Edwards s’installe à nouveau et écrit sur la table. C’est quand même mieux.
Zed soulève un sourcil. Il regarde fixement Edwards avant de lever les yeus vers une vitre verre fumée. On entrevoit derrière une silhouette qui ne manifeste aucune émotion.

INT.BATIMENT MIB-STAND DE TIR-JOUR
Sept armes sont posées sur une table au milieu d’une salle triangulaire vide. Les spt recrues se teinnent deavant la table. Moment de flottement où tout le monde regarde autour de soi, ses compagnons, etc.
EDWARDS
Dites les gars, y en a un qui c’est ce qu’on fait ici?
LE MARINE
( d’un ton sec ) ILs cherchent la crème de la crème de la crème.
EDWARDS
(qui ne peut s’empêcher de sourire) Euh oui je sais, mais... Et puis brusquement... ...deux des côtés du triangle s’ouvrent. La pièce se met à vibrer et l’air s’emplit soudain d’un tourbillon d’images stroboscopiques, a la fois humaines et extraterrestres. Ce n’est plus que couleur, lumière et mouvement - un énorme hologramme de formes et de personnages qui se déplacent en tout sens. Les recrues plongent sur les armes. Six coups de feu son tirées en même temps. Puis, une seconde plus tard, un septième coup de feu. Tout le monde regarde Edwards, qui pose son arme après tout le monde. Silence gêné. Puis la porte s’ouvre. La lumière pénètre dans la pièce, et Zed avec elle. Les cadets, pourtant si compétitifs, ne peuvent s’empêcher d’éprouver une certaine sympathie pour Edwards quand Zed se dirige vers lui.

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