scène 22
INT.BATIMENT MIB-STAND DE TIR-JOUR


Sept armes sont posées sur une table au milieu d’une salle triangulaire vide. Les spt recrues se teinnent deavant la table.
Moment de flottement où tout le monde regarde autour de soi, ses compagnons, etc.

EDWARDS
Dites les gars, y en a un qui c’est ce qu’on fait ici?

LE MARINE
( d’un ton sec )
ILs cherchent la crème de la crème de la crème.

EDWARDS
(qui ne peut s’empêcher de sourire)
Euh oui je sais, mais... Et puis brusquement... ...deux des côtés du triangle s’ouvrent. La pièce se met à vibrer et l’air s’emplit soudain d’un tourbillon d’images stroboscopiques, a la fois humaines et extraterrestres. Ce n’est plus que couleur, lumière et mouvement - un énorme hologramme de formes et de personnages qui se déplacent en tout sens.
Les recrues plongent sur les armes. Six coups de feu son tirées en même temps. Puis, une seconde plus tard, un septième coup de feu. Tout le monde regarde Edwards, qui pose son arme après tout le monde.
Silence gêné. Puis la porte s’ouvre. La lumière pénètre dans la pièce, et Zed avec elle. Les cadets, pourtant si compétitifs, ne peuvent s’empêcher d’éprouver une certaine sympathie pour Edwards quand Zed se dirige vers lui.


ZED
Que s'est-il passé, Bon Dieu ?

EDWARDS
J'ai hésité, monsieur.

Zed observe le stand de tir. Parmi toutes les créatures, on voit surtout une bête monstrueuse et grimaçante dont le poitrail a reçu trois balles. A côté d'elle, une créature ridiculement humanoïde avec une tête en forme de crochet, laquelle a également reçu trois balles. Dans un coin le plus reculé du stand, on observe un impact unique dans le corps d'une mignonne petite fille de huit ans.

ZED
Puis-je vous demander pourquoi la petite Tiffany méritait de mourir ?

EDWARDS
Elle était la seule qui me paraissait vraiment dangeureuse

ZED
Et comment en êtes-vous venu à cette conclusion ?

EDWARDS
Ce type à la tête en forme de crochet. Vous m'expliquerez comment on peut penser avec une tête comme ça. Réponse : ce n'est pas sa tête. Sa tête, c'est cette sorte de cosse qui pendouille à côté. Quant à la tête grimaçante, elle ne grimace pas du tout, mais elle éternue - elle a des mouchoirs en papier à la main. Rien de menaçant, donc. Pour ce qui est de la fillette, ses livres sont bien trop ardus pour une gosse de huit ans. A part ça, je n'apprécie pas que vous me tombiez tout le temps sur le poil comme vous le faites.

Regards obliques des autres recrues. Zed soupire.

EDWARDS (suite)
Est-ce que... euh je dois m'excuser auprès d'elle ?

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